C’est avec une profonde tristesse que l’ensemble de notre communauté a appris le décès de notre collègue et ami Claude Broudo.
Claude était une personnalité engagée qui a marquée la plupart d’entre nous.
Engagé dans son métier. Economiste, Claude avait reçu en parallèle une formation de sociologue et œuvrait pour le développement de la socio-économie. Il savait donner aux autres le goût de la transdisciplinarité en ouvrant ses recherches à la philosophie et à l’histoire.
Beaucoup d’entre nous se souviennent de la manière dont il animait un groupe de recherche chez lui à Ormesson ou se conjuguait harmonieusement le travail intellectuel le plus rigoureux et la commensalité la plus joyeuse.
Engagé au sein de la faculté et de l’université. Il siégea au sein du conseil d’administration de l’université et participa à la création de l’IPAG, à celle de la faculté d’AES et à sa transformation en faculté d’administration et échanges internationaux. Il en fut vice-doyen. Responsable de plusieurs formations, il savait en inventer de nouvelles comme le master Administration internationale de projets territoriaux qui traduisait son choix en faveur de l’interdisciplinarité.
Engagé dans la vie. Claude Broudo était trop respectueux des autres pour ne pas être à la fois exigeant et bienveillant. Il savait défendre ses idées avec passion et rigueur sans jamais transiger sur l’amitié.
La retraite ne l’avait pas éloigné de ses engagements et il participait toujours aux travaux du Cediter qu’il avait contribué à fonder pour développer la recherche transdisciplinaire sur les territoires.
Nous sommes donc bien esseulés par sa disparition.